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Voir aussi :

Mireille Chabal, Stéphane Lupasco ou la puissance de la pensée, texte paru en annexe aux Actes du Colloque qui s'est tenu à Dijon du 27 au 29 oct. 2004
Francophonie roumaine et intégration européenne, sous la direction de Ramona Bordei-Boca
Université de Bourgogne, Centre de Recherches Interactions Culturelles Européennes,
Centre Gaston Bachelard de recherches sur l'Imaginaire et la Rationalité.

Dominique Temple, Fondane et Lupasco,

Dominique Temple :   La théorie de Lupasco et trois de ses applications

Dominique Temple : Séminaire sur la réciprocité, 27, 28, 29 janvier 2004

Dominique Temple : Pourquoi Lupasco ?

Mireille Chabal, "Qu'est-ce que le travail humain ?" communication au Colloque Lupasco, 13 mars 1998, Bulletin du C.I.R.E.T. n°13. publié dans Stéphane Lupasco, L'homme et l'oeuvre, sous la direction de Horia Badescu et Basarab Nicolescu, Ed. du Rocher, (coll. Transdisciplinarité), Monaco, 1999.

également sur le site du C.I.R.E.T. : Dominique Temple : "Le principe d'antagonisme de Stéphane Lupasco", 13 mars 1998.publié dans Stéphane Lupasco, L'homme et l'oeuvre, sous la direction de Horia Badescu et Basarab Nicolescu, Ed. du Rocher, (coll. Transdisciplinarité), Monaco, 1999.

 

 

La logique du contradictoire de Stéphane Lupasco

Mireille Chabal



Un  livre de Stéphane Lupasco, Les trois matières,en 1960, obtint un vrai succès. Claude Mauriac salua  "un nouveau Discours de la méthode". Dès 1935, lors de la thèse de Lupasco à la Sorbonne sous la direction d'Abel Rey, Léon Brunschvicg avait vu en lui le "Hegel du XXe siècle". Cependant l'oeuvre de Lupasco est restée méconnue. Elle exerce plutôt une  influence souterraine, dont on prendra un jour la mesure. Quand il est mort, le 7 octobre 1988, à l'âge de quatre vingt huit ans, le silence des médias fut presque total, un silence qui prenait acte de celui des penseurs. Seuls quelques-uns  ont signalé l'immensité de l'oeuvre. Une nouvelle cohérence de l'univers  se fait jour où le biologique n'est plus confondu avec le physique, ni le psychique avec le biologique.
La logique du Contradictoire de Lupasco n'est pas une construction formelle, elle est une doctrine de la science. Elle est un savoir de l'être, une ontologie, qui prétend, après d'autres grandes philosophies,  réconcilier science et philosophie. A la différence du système de Hegel, le système de Lupasco n'est pas un idéalisme. L'esprit est une partie du réel, mais non tout le réel. Il est une des systématisations de la matière-énergie, qui suppose les deux autres, celle de la matière dite inanimée, dominée par l'entropie,  et celle de la matière dite vivante, dominée par la néguentropie. Il résulte de leur équilibre contradictoire. Mais il est aussi supposé par elles, depuis le commencement du monde. La logique ternaire de Lupasco rend compte non seulement du "comment" mais du "pourquoi" de cette triple organisation de la matière-énergie. L'opposition du matérialisme et de l'idéalisme perd de sa pertinence, comme d'ailleurs tous les dualismes.

Repères biographiques et bibliographiques (voir la bio-bibliographie  établie par Basarab Nicolescu  sur le site du Ciret)

Lupasco est né en 1900 à Bucarest d'une famille de boyards moldaves. Il quitte la Roumanie pour la France à 16 ans. Après la fin de ses études secondaires au lycée Buffon, il passe une licence de philosophie et des certificats de mathématiques, physique, biologie. A la Sorbonne, il suit des cours de De Broglie, Becquerel, Langevin. A Sainte-Anne, il rencontre un étudiant de son âge, Jacques Lacan, à qui, plus tard, il aura l'occasion d'exposer la logique du "Tiers inclus".
En 1935, Lupasco soutient une thèse de doctorat de philosophie : Du devenir logique et de l'affectivité, publiée chez Vrin en deux tomes :  I- Le dualisme antagoniste et les exigences historiques de l'esprit, II- Essai d'une nouvelle théorie de la connaissance. La thèse complémentaire s'intitule :  La physique macroscopique et sa portée philosophique,publiée également chez Vrin. En 1941 paraît aux P.U.F. L'expérience microphysique et la pensée humaine.
Entre 1945 et 1955, il est chargé de recherches au C.N.R.S., section épistémologie. Mais le contrat au C.N.R.S. n'est pas renouvelé au motif (ou prétexte) que ses travaux sont inclassables.
Après Logique et Contradiction, P.U.F. 1947, le tournant dans l'oeuvre de Lupasco est en 1951, la découverte du "Tiers inclus" : Le principe d'antagonisme et la logique de l'énergie,Hermann. Lupasco est alors en possession d'une pensée qui est un système, à contre-courant d'une époque qui se méfie des systèmes. Mais c'est un système ouvert, à l'antipode d'une pensée totalisante.
Parmi la dizaine d'ouvrages qui suivent, citons : Les trois matières, Julliard, 1960. L'énergie et la matière vivante,Julliard, 1962. L'énergie et la matière psychique,Julliard, 1974.

Le principe d'antagonisme

Stéphane Lupasco énonce, au début de son livre Le principe d'antagonisme et la logique de l'énergie(Hermann 1951, rééd. Le Rocher 1987), le postulat fondamental d'une logique dynamique du contradictoire, le principe d'antagonisme:

"A tout phénomène ou élément ou événement logique quelconque, et donc au jugement qui le pense, à la proposition qui l'exprime, au signe qui le symbolise : e, par exemple, doit toujours être associé, structuralement et fonctionnellement, un anti-phénomène ou anti-élément ou anti-événement logique, et donc un jugement, une proposition,un signe contradictoire : non-e  ; et de telle sorte que e ou non-e ne peut jamais qu'être potentialisé par l'actualisation de non-e ou e, mais non pas disparaître afin que soit non-e soit e puisse se suffire à lui-même dans une indépendance et donc une non-contradiction rigoureuse  (comme dans toute logique, classique ou autre, qui se fonde sur l'absoluité du principe de non-contradiction)."

On voit immédiatement que la logique du contradictoire ne s'applique pas seulement à des propositions comme les logiques que nous appellerons classiques  mais s'applique à des choses quelconques à condition qu'elles soient des dynamismes : des phénomènes,  des éléments, des  événements, associés à leurs "anti-phénomènes", "anti-éléments", "anti-événements". C'est leur caractère dynamique qui permet de les dire "logiques". Et d'autre part on voit qu'elle met en question l'absoluité du principe de non-contradiction.

Qu'est-ce qu'un anti-phénomène, un anti-événement...?
Lupasco relie un phénomène à son "anti-phénomène" par la négation . Mais la négation prend un nouveau sens.
La négation pour Lupasco est  une opération qui ne se limite pas à l'acte mental de nier, de rejeter une assertion comme fausse. Les choses en général et non pas seulement les propositions peuvent être liées entre elles par la négation,  au sens où l'actualisation de l'une est la potentialisation de son contraire.
L'opérateur négation change de sens par rapport à la logique classique. Au lieu qu'il soit foncteur de vérité (si une proposition p  est vraie, la négation de cette proposition non-p est fausse et, inversement, si celle-ci est vraie, la première est fausse), la négation d'un terme donne le terme antagoniste ou contraire tel que si l'un  s'actualise, l'autre se potentialise.

A la place de la Table de vérité classique :

p       non-p
V           F
F           V

on a la Table des valeurs :
eA  .    non-e P
eP  .   non-e A

où  l'indice A signifie Actualisation et P, Potentialisation. L'actualisation de e est conjointe à la potentialisation de non-e. La potentialisation de e est conjointe à l'actualisation de non-e.
La potentialisation n'est pas une disparition. Elle est le fait de devenir virtuel, quand le terme antagoniste devient actuel.
Le terme antagoniste, dans la logique de Lupasco, est le terme contraire.
En logique classique, la contradictorialité est une  opposition  plus forte que la contrariété. Si la proposition p est vraie, la proposition contradictoire non-p est fausse. Deux propositions contradictoires ne peuvent être vraies ensemble, elles ne peuvent non plus être fausses ensemble, si l'une est fausse, l'autre est vraie : c'est le principe du Tiers exclu. Deux propositions contraires comportent les mêmes termes (même sujet et même attribut)  et sont toutes deux universelles mais l'une est affirmative et l'autre négative. Ex.: Tous sont attentifs, aucun n'est attentif. Ou bien, ce qui revient au même, deux propositions contraires peuvent  être universelles et affirmatives et avoir des attributs de sens diamétralement opposés : tous sont attentifs, tous sont inattentifs. Deux propositions contraires ne peuvent être vraies ensemble mais elles peuvent être fausses toutes les deux.
Dans la logique du contradictoire de Lupasco, qui considère 1) des phénomènes et non pas seulement des propositions,  2)  des dynamismes et non des états, l'opérateur négation lie un terme au terme antagoniste, de telle façon que l'actualisation de l'un soit la potentialisation de l'autre. C'est le terme contraire qui  indique le mieux la polarité du dynamisme inverse, puisque c'est l'extrême opposé. Par exemple si on a une homogénéisation en train de s'actualiser,  celle-ci est ipso facto la potentialisation d'une non-homogénéisation (terme contradictoire), et à plus forte raison d'une hétérogénéisation (terme contraire).

Lupasco appelle antagonistes ces deux pôles de la contradiction.

La potentialisation n'est pas une disparition. D'abord parce qu'à partir du moment où la potentialisation est un dynamisme, elle n'est jamais totale, non plus que l'actualisation. Ensuite, parce que  Lupasco donne  à ce dynamisme, qui ne se confond pas avec le possible, un statut ontologique, et c'est la découverte décisive: ce qui se  potentialise est  la "conscience élémentaire" de ce qui s'actualise.  La "conscience élémentaire" au sens où l'arbre "sait" ce que ses racines doivent puiser dans le sol, au sens où la cellule "sait" quelles substances peuvent traverser sa membrane. Une conscience élémentaire qui n'est évidemment pas consciente d'elle-même. Chaque actualisation dans l'univers est logiquement liée à  une potentialisation du terme antagoniste.
On peut considérer que Hegel raisonne en termes d'actualisations et que Lupasco redouble celles-ci des potentialisations correspondantes qui rendent compte, comme un ressort tendu qui se détend, de l'implication des contraires.
Deux phénomènes antagonistes ne peuvent s'actualiser ensemble, puisque l'actualisation de l'un est la potentialisation de l'autre.  Dès qu'une actualisation est commencée dans un sens, l'actualisation antagoniste commence d'être  inhibée, le terme antagoniste commence à se potentialiser. On voit, logiquement, si l'on considère non des états mais des dynamismes, que des phénomènes  antagonistes coexistent dans des dynamiques opposées. Par exemple une homogénéisation qui s'actualise potentialise du même mouvement une hétérogénéisation. Ces deux dynamiques inverses, l'homogénéisation et l'hétérogénéisation,  coexistent donc mais l'une s'actualise quand l'autre se potentialise.
Quand on comprend les termes opposés comme des dynamismes et non des choses statiques, on voit  que tous les degrés d'actualisation/potentialisation sont possibles. Une actualisation totale reviendrait à un état et l'on serait ramené à la logique d'identité.
On voit alors que parmi tous les degrés intermédiaires d'une actualisation/ potentialisation, un moment d'équilibre peut exister, où  deux actualisations inverses sont à égalité et s'annulent : Lupasco appelle ce moment contradictoire en lui-même :  état-T, "T" comme "Tiers inclus" . Il faut compléter la table des valeurs :
e   non-e
A    P
T    T
P    A
T est logiquement une troisième polarité, qu'on peut représenter comme un vecteur perpendiculaire aux deux précédents, l'actualisation de l'homogène (lié à la potentialisation de l'hétérogène) et l'actualisation de l'hétérogène (lié à la potentialisation de l'homogène). C'est ainsi que Lupasco est amené par "l'expérience logique" à découvrir le Tiers inclus qui va rendre compte des états quantiques et du psychisme humain.

L'expérience logique.
Les termes dont s'occupe la logique  sont des "phénomènes", des "événements logiques", dit Lupasco, qui désigne ainsi les objets de "l'expérience logique".
Habituellement expérience et logique sont opposées, qu'on voie, avec les empiristes, l'origine de toute connaissance dans le contact avec le réel par les sens, l'expérience, ou qu'on la comprenne avec les rationalistes comme une application aux données des sens  du travail de l'entendement, à partir des catégories a priori ou des idées innées. Lupasco veut dépasser aussi bien le dualisme de l'empirisme et du rationalisme, que celui de la raison et de l'expérience. La logique, ce que nous comprenons en réfléchissant par exemple sur l'idée de système ou sur celle  d'énergie, nous donne accès au réel. L'esprit est capable de comprendre ce qui existe, il n'y a pas une logique de l'être qui serait différente de celle de l'esprit... à condition d'utiliser toutes les possibilités de l'esprit et de la logique,  de ne pas se borner à la logique d'identité. Celle-ci est suffisante pour comprendre la matière physique, à l'échelle macrophysique. Le vivant, la matière microphysique, le psychisme nous enseignent une autre logique. La science oblige à  "se refaire une raison", comme disait Bachelard.

Lupasco s'explique ainsi dès la préface du  livre déjà cité Le principe d'antagonisme et la logique de l'énergie :

"Nous appelons logique tout ce qui porte les caractères de l'affirmation et de la négation, de l'identité et de la non-identité ou diversité, qui engendre, par leur coexistence ou conjonction ou par leur indépendance ou disjonction, une notion de contradiction ou une notion de non-contradiction et qui, sans autre secours que le sien propre, déclenche des enchaînements déductifs. Un fait donc, quel qu'il soit, expérimental ou mental, sensible ou intellectuel, est considéré comme logique dans la mesure où il est marqué par ces caractères, conditionné par ces notions et engendré par ces implications, indépendamment de savoir si cette marque, ce conditionnement et cette déduction relèvent de l'esprit connaissant ou de quelque autre réalité - cela, c'est un autre problème." (p. 7 de la nvelle éd.)

...Un autre problème que Lupasco a abordé dès sa thèse, en 1935, Du devenir logique et de l'affectivité, où il était conscient de tenter "une nouvelle théorie de la connaissance" (sous-titre du tome II).
Lupasco  renoue avec la grande tradition de la logique comme doctrine de la science. Les livres précédant Le principe d'antagonisme et les livres suivants  justifient, à partir de l'expérience de la science contemporaine, et non plus seulement de "l'expérience logique", l'idée que la Logique du Contradictoire soit la logique de l'énergie. "La distinction s'efface [...] entre logique formelle et logique appliquée". (Le principe d'antagonisme, p.8)

Il présente la Logique du Contradictoire comme une logique générale, une pan-logique , dont la logique d'identité devient un cas particulier, utile lorqu'il faut rendre compte d'états et non de dynamismes, où l'on suppose possible, donc,  une actualisation rigoureuse. La logique d'identité  reste valable chaque fois qu'on peut considérer qu'une actualisation totale ou infinie est possible. A l'échelle macrophysique et dans la vie courante, une telle approximation est légitime. Le principe d'identité A est A  rejette la potentialisation de non-A dans l'infini c'est-à-dire fait disparaître non-A, et  fait disparaître également tout instant contradictoire entre A et non-A. Cette logique est non seulement légitime mais nécessaire quand il s'agit par exemple de rétablir une vérité bafouée par le mensonge, par exemple celle d'un fait historique incontestable : Dreyfus n'est pas un peu coupable et les chambres à gaz ne sont pas un détail de l'histoire.
Mais on ne peut soumettre  la logique de Lupasco aux critères de la logique d'identité.  Réduire  le rationnel au non contradictoire, rejeter le contradictoire comme  irrationnel, c'est s'interdire l'accés à une raison plus large, que déjà la dialectique classique appelait, mais que la science du XXe siècle rend nécessaire comme l'avait annoncé Bachelard.

Quand Lupasco fait porter l'actualisation, la potentialisation, l'Etat T sur les deux dynamiques de l'implication et de l'exclusion, celles-ci sont comprises comme des connecteurs logiques, liés par l'antagonisme mais  une interprétation ontologique est également  possible.  N'importe quel objet (événement, phénomène) pourvu qu'il ne soit pas un état (auquel cas la logique dynamique du contradictoire est inutile) mais un dynamisme, suppose un dynamisme antagoniste tel que l'actualisation du premier implique la potentialisation du second. Il fait partie d'un couple analogue à celui des connecteurs logiques implique et exclut.
Ainsi, si l'attraction s'actualise, la répulsion se potentialise,
           si l'unité s'actualise, la diversité se potentialise,
           si l'identité s'actualise,  la différence se potentialise,
           si l'entropie s'actualise, la néguentropie se potentialise,
           si l'onde s'actualise, le corpuscule se potentialise,
           si le continu s'actualise, le discontinu se potentialise,
           si l'homogénéisation s'actualise, l'hétérogénéisation se potentialise...

Tous ces couples ne sont pas équivalents, mais les rapports le sont. Ce que l'attraction est à la répulsion , l'unité l'est à la diversité, l'identité à la différence...

On peut symboliser tous ces couples antagonistes par le couple implique/exclut qu'on écrit implique/non-implique   (la dynamique de "non-implique" est : "exclut"). Les indices A,P,T signifient actualisation, potentialisation, Etat T.
On a alors la Table des déductions :


 

Chaque formule est susceptible d'être développée, en affectant à nouveau l'implication centrale d'un indice A, P ou T. C'est ainsi qu'une arborescence infinie (ou plutôt transfinie, dit Lupasco) de systèmes de systèmes... apparaît  que Lupasco appelle systémogenèse. La logique devient une systémologie : la science des systèmes possibles.
C'est là, en écrivant ces formules,  que Lupasco découvre, sur le papier, trois lignes remarquables, trois systématisations dominées l'une par l'identité, l'autre par la différence, la troisième par le contradictoire, les trois "orthodialectiques" : la première, la dernière et la ligne centrale sur la Table telle que nous l'avons reproduite ci-dessus (dans l'ordre choisi par Lupasco dans L'énergie et la matière psychique et L'Energie et la matière vivante. L' appendice théorique de ces deux ouvrages constitue une bonne introduction à la logique de Lupasco.)
On pourrait parodier Descartes : "J'ai trouvé des cieux, des astres, une terre...". Lupasco trouve dans sa systémogenèse, une matière-énergie physique, où domine la logique d'identité, une matière-énergie vivante, dont la logique est la différenciation, et une matière-énergie psychique  qui se trouve avoir la même logique que la matière-énergie microphysique . La ligne centrale, l'orthodialectique T montre que l'Etat T n'est pas un état mais un dynamisme qui a aussi sa logique. Rien n'est statique dans la philosophie de Lupasco qui réinterprète dans un sens dynamique l'idée de système ou celle de structure. Les aventures de l'esprit ne se réduisent pas à l' orthodialectique T, car, on le devine, les systèmes, les dynamismes se combinent et interfèrent...

 

voir : Lupasco ou la puissance de la pensée.